Biographie de Jean-Baptiste Charcot

Faites connaissance avec un homme légendaire !JB Charcot

Né à Neuilly-sur-Seine en 1867, Jean-Baptiste Charcot est le fils de Jean-Martin Charcot, le célèbre médecin, fondateur de la neurologie moderne, universellement connu pour ses leçons à la Salpêtrière. Il grandit dans une famille cultivée, aimante et protectrice, rue Saint James à Neuilly-sur-Seine où il rencontre de nombreuses personnalités politiques, scientifiques et artistiques. Il fait également de nombreux voyages avec son père. Pour lui faire plaisir, il entreprend des études médicales et devient, lui aussi, médecin. Ce n’est pourtant pas dans cette voie que se dessinera son avenir. Dès son plus jeune âge, il ne songe qu’aux bateaux et en dessine à l’école dans tous ses cahiers. Cette vocation s’affirme lorsque, vers l’âge de vingt-cinq ans, il achète son premier bateau. Il décide alors de s’orienter vers l’exploration et l’océanographie. En 1902, il franchit le cercle polaire arctique. Ce premier voyage est déterminant. Deux expéditions, à bord du Français (1903-1905), puis à bord du Pourquoi-Pas ? (1908-1910), l’amènent dans les régions antarctiques. Au cours de la première, il dresse la carte des côtes de la terre de Graham et effectue une reconnaissance plus au sud, préparant ainsi son second hivernage, au cours duquel il complète ses documents cartographiques, atteint la terre Alexandra et découvre l’île qui portera son nom en l'honneur de son père. À son retour, il publie deux séries de rapports sur les résultats scientifiques de ces expéditions. Après avoir servi dans l’administration britannique durant la Première Guerre mondiale, Jean-Baptiste Charcot, assisté de divers spécialistes, reprend ses recherches dans l’Atlantique Nord. Il y effectue de 1920 à 1936 un grand nombre de croisières scientifiques qui le mèneront aussi bien vers les îles Hébrides que vers les côtes orientales du Groenland (1925-1936). Le 16 septembre 1936 au matin, après douze heures de tempête, le Pourquoi-Pas ? se brise sur les récifs de l’intérieur du Faxafjord. Jean-Baptiste Charcot et tous ses compagnons, à l’exception d’un seul, y laissent leur vie.