Après Victor Hugo et le romantisme en musique, poursuivons les correspondances entre littérature et musique autour de Boris Pasternak.

Après la parution du célèbre Docteur Jivago en 1957, Boris Pasternak devient prix Nobel de littérature. Sa popularité de romancier explose alors qu’il a plus de 60 ans. Mais durant sa jeunesse, sa passion première fut la musique. Aidé et encouragé par le grand pianiste et compositeur russe Alexandre Scriabine, ami de la famille, il espère devenir lui-même compositeur. Quelques œuvres de jeunesse nous sont restées : celles-ci dénotent un univers poétique et musical singulier et esquissent un portrait nouveau de l’artiste russe. Marginal dans un régime autoritaire, Pasternak resta cependant enraciné jusqu’à sa mort dans son pays.
Simon Adda-Reyss revient sur ses œuvres musicales et sur la question centrale de la survie de l’artiste officiel dans un régime totalitaire : à cet égard, le parallèle entre Chostakovitch et Pasternak est tout à fait éclairant.

Avec Simon Adda-Reyss, piano
Victoria Shereshevskaya, mezzo
Léonore Queffelec-Engerer, récitante
Leon Blekh, violon
Aleksandr Khramouchin, violoncelle
Mihi Kim, flûtiste